Oct 19-20 – Week-end Arkansas

Cet automne, Caleb nous a invités en Arkansas, dans la ville où il a passé ses années d’undergrad (licence): Fayetteville. Après avoir raté l’avion, nous sommes finalement arrivés à bon port. Et Caleb et son frère Noah sont venus nous chercher à l’aéroport.

Match de football à Fayetteville

Le college football est très important aux États-Unis, bien plus que n’importe quel championnat universitaire en France. Et un match de football ça se prépare. On est donc allés acheter des sandwiches (saucisse à hot dog entourée de pâte à la farine de maïs frite) et des pâtisseries à la boulangerie. Et Caleb nous a offert des t-shirts aux couleurs de l’équipe!

Le stade de l’université et la mascotte: le razorback (cochon sauvage).
Fontaine de cochons sauvages devant le stade. De gauche à droite: Hélène, Cyrus, Noah, et Caleb aux couleurs des Razorbacks.
Les razorbacks ne font pas de bons scores cette année, mais le stade est tout de même pas mal rempli. Et même s’ils se sont fait écraser par les adversaires, ils ont réussi à mettre un touchdown! (équivalent d’un essai de rugby) Tout le monde saute et chante dans les tribunes!
Show de la mi-temps, les pompoms sont de sortie au rythme de la fanfare.
Et ça finit en feux d’artifice!
Vue depuis le haut du stade
Pyramide de pompoms.

Visite du campus de Fayetteville

Après le match, Caleb nous a fait la visite du campus, plus grand et avec des fraternités et sororités beaucoup plus importantes qu’au WPI, qui ressemblent presque à des manoirs.

Premier bâtiment du campus.
Fraternité ou sororité
Fraternité ou sororité
Fraternité ou sororité

Après le tour du campus, nous sommes allés manger local: cuisses de grenouilles (il n’y a pas que les Français!), poisson-chat pané, et pain de farine de maïs.

Soirée à Fayetteville

Depuis le campus nous sommes allés au centre-ville à pied pour la soirée. Le centre-ville de Fayetteville fait assez européen avec une bonne concentration de bars, restaurants, et commerces où tout est suffisamment proche pour ne pas prendre la voiture!

Le but du jeu est d’accrocher l’anneau qui est au bout du fil au crochet fixé au poteau, pas évident!

Balade à Hawksbill Crag

Le dimanche, on a un peu de temps avant de reprendre l’avion, on est donc allés se promener dans les collines de l’Arkansas qui commencent à montrer quelques couleurs de l’automne. Cette randonnée est très populaire dans la région, car peu difficile et avec un beau point de vue!

Hawksbill Crag
De gauche à droite: Hélène, Cyrus, Caleb et Noah à Hawksbill Crag

Après ce weekend dans le Sud, il est temps d’aller prendre l’avion pour retourner à Worcester.

Sept 28 – Sortie à Cambridge et Boston

La Charles River

Ce soir Caleb a repéré un concert d’électro au Sinclair à Cambridge. Comme il fait super beau, on en profite pour arriver en début d’après-midi et se balader le long de la Charles River de Cambridge à Boston.

Vue vers l’aval de la rivière
Un aviron vient de passer!
Et un deuxième arrive! Apparemment c’est l’entrainement.
Gratte-ciels du centre de Boston au loin

Le mapparium

Le but de cette balade est d’aller voir une curiosité: le mapparium à la Mary Baker Eddy Library. C’est un globe géant en verre d’environ 4 mètres de diamètre dans lequel on entre pour voir la carte du monde. La construction du globe a été achevé en 1935, donc quelques années avant la seconde guerre mondiale. C’est là qu’on se rend compte que pas mal de frontières ont changé depuis! Les photos n’étant pas permises, des images de l’intérieur du globe sont visibles ici.

Ce globe a été créé pour permettre aux journalistes travaillant dans le même bâtiment, d’avoir accès non seulement à une des cartes du monde les plus précises de l’époque, mais aussi une carte non déformée. En effet, sur les planisphères les plus utilisés, les pays plus proches des pôles (Amérique du Nord, Europe, une partie de l’Asie,…) paraissent proportionnellement plus grands que les pays proches de l’équateur (Afrique, Amérique du Sud,…). La forme sphérique du globe donne également une acoustique intéressante: une personne située proche de la paroi du globe est parfaitement audible par une personne diamétralement opposée, mais pas par une personne située au centre du globe.

Sept 12-23 – La ville de Palm Springs, CA

Voyage vers Palm Springs, CA

Pour aller de Boston à Palm Springs, il n’y a pas de vol direct. Premièrement j’ai failli rater mon avion à Boston parce que j’ai mis 3h à aller de Worcester à Boston au lieu d’une heure (ou maximum 2h lorsqu’il y a beaucoup de trafic). Ensuite j’ai eu un changement à Dallas (Texas). Palm Springs étant dans le Sud de la Californie, j’ai survolé une partie du Texas, le Nouveau Mexique et l’Arizona. Et pour résumer: c’est aride! Voyez vous-mêmes!

Les seuls endroits un peu verts sont irrigués artificiellement pour l’agriculture.
On voit les emplacements d’anciens champs, dès qu’il n’y a plus d’irrigation artificielle, le désert reprend le dessus.
Arrivée à Palm Springs

L’aéroport de Palm Springs est un peu déconcertant (surtout pour une bretonne). C’est un aéroport en plein air, sauf pour le contrôle de sécurité et les salles d’embarquement. Voici le « hall » de l’aéroport:

Je suis restée lézarder en regardant le coucher de soleil avant de prendre mon vol retour.

Centre de conférences

Comme j’avais prévu de rester quelques jours après la conférence, j’avais loué un petit appartement dans une résidence juste à côté du centre de conférences. La résidence avait une piscine, bien agréable pour se rafraichir le soir. Pendant mon séjour la température grimpait au-dessus de 30 degrés dès le lever du soleil et au-dessus de 40 degrés tous les après-midis. Tous les bâtiments sont donc climatisés (un peu trop parfois) et les seules plantes capables de pousser sont les palmiers et les cactus dans les endroits irrigués naturellement ou artificiellement. Une bonne partie des gens que j’ai rencontrés à la conférence sont sensibles aux questions de changement climatique et notre conclusion a été que ce fonctionnement (climat chaud et aride + climatisation) n’est vraiment pas viable!

Avant le lever du soleil
… dans la journée…
… et après le coucher du soleil.
En face du centre de conférences
Premier jour de workshop, pause de 5 minutes à l’ombre vers midi, c’est comme dans un sauna!

Vue sur Palm Springs depuis les montagnes à l’Ouest de la ville

J’ai en fait visité la ville après la conférence. Palm Springs est localisée dans la Coachella valley, orientée Nord-Ouest Sud-Est. Cette vallée forme une aire de verdure entre deux chaines de montagnes arides et avec la Salton Sea, qui est en fait un grand lac, au Sud. Étant donné les températures pendant la journée j’essaie de sortir tôt le matin.

Lever du soleil du côté du Joshua Tree National Park
Vue vers le Sud-Est

La Californie est l’un des états les plus progressistes des États-Unis avec une politique forte de développement des energies renouvelables. Les fermes de panneaux solaires et d’éoliennes se sont multipliées ces dernières années. Utiliser des énergies renouvelables pour la production d’électricité a évidemment de multiples avantages. Cependant, un des inconvénients des infrastructures dépendant du soleil et du vent, c’est l’arrêt ou la diminution de la production pendant la nuit.

La Californie a aussi de nombreuses ressources géothermiques (d’où la localisation de la conférence!). La géothermie a ses inconvénients, par exemple la production d’électricité avec l’énergie géothermique rejette du CO2 en quantités variables en fonction du contexte géologique, mais dans la plupart des cas en quantités moindres que les centrales à charbon ou à gaz naturel. L’avantage de la géothermie par rapport à l’énergie solaire ou éolienne est qu’il n’y a pas de différence de production entre le jour et la nuit et que l’espace nécessaire est bien moindre par unité de production d’électricité. La zone au Sud de la Salton Sea, dans laquelle je suis allée après la conférence, est très prometteuse pour le développement de l’énergie géothermique en Californie.

Vue sur les fermes d’éoliennes au Nord de la ville
Vue sur les fermes d’éoliennes avec en arrière plant les montagnes de la San Bernardino National Forest

Petit tour dans la ville

Ruelle à l’ombre à coté d’un restaurant
De nouveaux moteurs dans des anciens modèles de voitures
Des bâtiments bas, de larges rues, des palmiers, et des montagnes en arrière plan, voici Palm Springs!

Musée d’art contemporain

Le dernier jour à Palm Springs j’avais décidé de visiter le musée de l’aviation dont tout le monde parlait en bien. Mais arrivée sur le parking j’ai vu toutes ces références aux guerres du Vietnam, de Corée, d’Iraq… Et j’ai changé d’avis pour aller visiter le musée d’art contemporain et le musée de l’architecture et du design.

Sculpture de chouette de Picasso
À la sortie du musée, des sculptures de bébés géants

Le musée d’architecture et du design est un tout petit musée (une pièce) qui présente des expositions temporaires. J’y ai découvert Barbara Stauffacher Solomon, une artiste qui a beaucoup influencé le design des années 70 en créant une nouvelle façon de décorer les bâtiments avec des grandes formes géométriques de couleurs vives.

Parterre de cactus devant le musée d’architecture

Cet article fait partie d’une série d’articles sur mon séjour à Palm Springs en Californie.