Feb 26-27 – Week-end à Philly avec les copains

La Liberty Bell

Après ma semaine de travail à Philadelphie, Cyrus, Caleb et Katie me rejoignent pour passer le weekend ensemble. Notre logement est situé dans le centre historique, proche de la Liberty Bell et du Independence Hall. Je retourne donc voir la Liberty Bell. Comme la dernière fois, il y a trop d’attente pour visite l’Independence Hall, je m’organiserai mieux la prochaine fois!

J’avais déjà parlé de la Liberty Bell dans un article précédent, expliquant l’histoire de la cloche et le symbole de liberté et d’émancipation qu’elle représente. Sur la cloche est inscrit: « Proclaim liberty throughout all the land unto all the inhabitants thereof. », signifiant « Proclame la liberté à travers tout le territoire et pour tous ses habitants. » Cette affirmation n’était pas vraie pour la majorité des habitants du pays lorsque la cloche a été moulée et les populations non libres s’en sont servie pour revendiquer leurs droits.

Vers la mairie

Après la visite de la Liberty Bell, nous avons déambulé dans les rues vers la mairie (City Hall) et sur la Benjamin Franklin Parkway qui mène au musée des beaux-arts de Philadelphie. Nous avons terminée la journée au cinéma devant le « Parrain » de Francis Ford Coppola, restauré pour le 50e anniversaire de la sortie du film.

Batmobile en exposition devant un centre commercial de Market Street pour la sortie du nouveau film Batman quelques jours plus tard.
Batmobile
Orgue dans le Wanamaker building, c’est le plus grand orgue au monde encore en fonctionnement aujourd’hui.
City Hall vu du Love Park

Benjamin Franklin Parkway

Alignement d’immeubles de part et d’autre de la Benjamin Franklin Parkway, on aperçoit le musée des beaux-arts au bout de l’avenue.
Penseur de Rodin le long de la Benjamin Franklin Parkway, en face du Musée Rodin.
Vue sur la fontaine Washington, au pied du musée des beaux-arts.
Vue sur la Benjamin Franklin Parkway alignant la Fontaine de Washington et le City Hall.
Bison de la Fontaine de Washington.
Un arrêt café/chocolat chaud pour se mettre à l’abri des températures hivernales nous mène au café « OCF Coffee House » devant l’ancien pénitencier de l’état.

Dimanche avant le départ

Café au Old City Coffee, Inc. avant de reprendre la route chacun de notre côté, Caleb et Katie vers le Nord et Cyrus et moi vers le Sud.

Fin Janvier

J’étais aussi allée à Philadelphie à la fin du mois de janvier, mon logement était en hauteur avec vue panoramique sur l’Ouest de la ville.

Fin janvier – Vue depuis ma location à Rittenhouse Square, vers University City
Fin janvier – La Schuylkill River gelée

Déc 1 – Voyage en France

J’ai enfin réussi à avoir un rendez-vous à l’ambassade pour obtenir un nouveau visa. Je peux donc rentrer en France après deux ans sans quitter les États-Unis. Je reste environ un mois, la majorité du temps en Bretagne avec quelques passages sur Paris. Ça m’a fait très plaisir de revoir la famille et les copains. Et pour ceux que je n’ai pas pu voir cette fois-ci, j’espère que je pourrai vous voir la prochaine fois! Petit tour en photos (il y a beaucoup de photos de la mer, je n’ai pas pu m’empêcher…).

Voyage Washington DC – Paris

Départ de l’aéroport de Washington DC avec vue sur le Washington Monument.
Trajet Washington DC – New York City, vue de la côte Est des États-Unis.
Atterrissage à l’aéroport de New York City, les gratte-ciels de Manhattan à l’horizon.
Arrivée en France à l’aéroport de Roissy.

Paris – visa et expositions

Les péniches parisiennes!
Place de la Concorde, après mon rendez-vous à l’ambassade des États-Unis pour mon nouveau visa.
Place de la Concorde, vue sur la Tour Eiffel et le Grand Palais. Avant de prendre mon train, j’ai pu voir deux expositions au musée de l’Orangerie: « Chaïm Soutine / Willem de Kooning, la peinture incarnée », qui explore l’impact de la peinture de Soutine sur celle de de Kooning et « David Hockney A year in Normandy », où l’artiste réalise une grande fresque dessinée sur iPad pendant le confinement de 2020 sur laquelle il représente le jardin de sa résidence au fil des saisons avec des jeux de lumière rappelant les tableaux impressionnistes.

Bretagne – Brignogan

Arrivée en Bretagne, avec le vent, les vagues, l’écume, l’air iodé, les blocs de granite arrondis par l’érosion, les averses et les éclaircies!
Côte Nord près de Brignogan.
Côte Nord près de Brignogan – « l’Œuf du Dragon ».
Côte Nord près de Brignogan – dans l’Œuf du Dragon, à l’abri du vent, avec vue sur la plage de Pors Pol et le phare de Pontusval. Cette œuvre a été réalisée par les Nouveaux Voisins, cabinet d’architecte à Strasbourg, et s’inspire d’une légende bretonne selon laquelle deux chevaliers auraient capturé un dragon mangeant les gens de la région et menaçant le fils du roi Élorn. Les chevaliers auraient achevé le dragon ici, à Pontusval, mot qui signifierait en ancien breton « le gouffre où la bête fût noyée ».
Sémaphore de Brignogan Plage.
Côte Nord près de Brignogan.

Paris et Champdivers – visites aux copains

Passage par le parvis de la bibliothèque François Mitterrand (BNF) lors de ma correspondance entre la Gare Montparnasse et la Gare de Lyon.
Bibliothèque François Mitterrand (BNF).
Bibliothèque François Mitterrand (BNF).
Passage par la passerelle Simone de Beauvoir en face de la bibliothèque François Mitterrand (BNF) lors de ma correspondance entre la Gare Montparnasse et la Gare de Lyon.
Passerelle Simone de Beauvoir.
Vue sur la Seine depuis la passerelle Simone de Beauvoir.
Vue sur la Seine, le Pont de Bercy et le Ministère de l’Économie et des Finances depuis la passerelle Simone de Beauvoir.
Sculptures exposées dans le Parc de Bercy.
Champdivers – église sur la place du village où habite Gaëlle.
Champdivers – gare SNCF sous la neige fraiche, retour à Paris.
Retrouvailles de promo au café restaurant des Arènes à Paris, de gauche à droite: Amaury, Fatma, moi et Simon après la soutenance de thèse d’Amaury. Félicitations docteur!
Déambulations dans le quartier de Saint-Germain-des-prés et chocolat chaud aux « Deux Magots » avant de rejoindre les copains au bar « Bonjour Madame ».
Passage Cour du Commerce-Saint-André
Quais de Seine – depuis deux ans, il y a eu des changement à Paris, notamment beaucoup plus de vélos!
Journée parisienne culturelle avec Myriam – on commence par l’exposition Anni et Josef Albers au musée d’Art Moderne de Paris. Anni (1899-1994) et Josef (1888-1976) Albers sont deux artistes qui ont commencé leur carrière au Bauhaus (Weimar, Allemagne) dans les années 1920 et émigrent aux États-Unis en 1933 où ils enseignent l’art et le design au Black Mountain College (Asheville, Caroline du Nord) et continuent de développer leur art, dont le travail sur la couleur de Josef Albers à travers « Homages to the Square » et le travail sur les tissus de Anni Albers. On passe aussi rapidement à l’exposition sur la céramique « Les Flammes » avant de déguster un burger à The Frog sur le Cour Saint-émilion et son plafond de parapluies illuminés, puis de visionner le dernier film de Pedro Almodovar « Parallel Mothers ».

Bretagne – Gouesnou

Gouesnou – de nouvelles voisines!
À Brest, on a un des meilleurs chocolatiers de France à « Histoire de Chocolat », alors quand on est à la maison, on en profite! Joyeux Anniversaire!

Bretagne – Quimper

La cathédrale vue depuis la rue Kéréon.
Le Lougre de l’Odet amarré sur les quais de l’Odet.
Quais de l’Odet avec vue sur la cathédrale.

Bretagne – les Kanndis

Kanndi du Fers (Saint-Thégonnec) – les kanndis (ou kandis) servaient à blanchir le lin. Cette industrie, qui a prospéré dans la région du Léon entre le XVe et XVIIIe siècle, produisait plus de 10,000 km de toile de lin blanc par an qui était en partie exportée vers l’Angleterre et l’Espagne par les ports de Morlaix et Landerneau. Les traces de centaines de kanndis ont été retrouvées dans la région, le Kanndi du Fers étant l’un des mieux préservés.
Kanndi du Fers (Saint-Thégonnec) – les fils de lin étaient enduits de cendre de hêtre avant d’être trempés dans de grandes auges (à gauche) remplies d’eau chaude (cheminée sur la droite). L’auge est en deux parties pour pouvoir être vidangée.
Kanndi du Fers (Saint-Thégonnec) – Ces ateliers de blanchisserie étaient toujours situés près d’une rivière ou une source dont une partie du cours était détourné pour passer dans la maison par un canal en pierre de schiste. Les fils de lin y étaient rincés après chaque étape de blanchissage. Les pierres plates placées en travers du canal servaient à égoutter les fils de lin. Le lin était ensuite étalé dans un champ pour finir de sécher et de blanchir au soleil. Le lin était semé vers la mi-avril et récolté trois mois plus tard. Le travail de blanchissage des fibres de lin prenait encore environ trois mois avant que le fil puisse être tissé à l’automne.
Notre balade se poursuit dans le bois de hêtres à proximité du kanndi.
Village abandonné à Le Coat Toulzac’h – quelques panneaux explicatifs renseignent sur la fonction des bâtiments.
Village abandonné à Le Coat Toulzac’h – la date de construction de la maison est gravée sur les pierres de l’angle de la maison (1861).
Église de Saint-Thégonnec au coucher du soleil avec un imposant ossuaire très ornementé sur la gauche. La construction de nombreux enclos paroissiaux comme celui-ci a été financé par les profits de l’industrie du lin.

Bretagne – rade de Brest

Pont de l’Iroise (entre Brest et la presqu’île de Plougastel) vu depuis le Pont Albert Louppe, communément appelés « Le Pont de Plougastel » et « Le vieux Pont de Plougastel » – vue vers la rivière de l’Élorn.
Brest et la rade de Brest vues depuis le Pont Albert Louppe.

Bretagne – Pointe de Corsen

Vue sur l’Atlantique depuis la Pointe de Corsen – le lieu le plus à l’Ouest de la France continentale.
Vue depuis la pointe du Corsen, on aperçoit l’archipel de Molène à l’horizon
Pointe de Corsen et station SNSM du Cross Corsen (arrière plan à droite)
Plage de Corsen
Plage du Corsen – un baigneur!
Plage du Corsen – les baigneurs sortent de l’eau.
Pointe de Corsen – le lieu le plus à l’Ouest de la France continentale – New York, Paris, des noms familiers!
Joyeux Noël!
Gouesnou – maison très décorée à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Gouesnou – maison très décorée à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Brest – le canot de l’empereur

Les ateliers du plateau des Capucins ont été réaménagés récemment pour créer un espace collectif de culture et de loisir avec une médiathèque, où nous sommes allés voir une exposition sur le photographe Gilles Caron qui photographie aussi bien le monde du spectacle que la guerre, une salle d’escalade, où Thomas et moi avons monté quelques voies, et un grand espace où se croisent skates, rolleurs et patinettes. Une partie de cet espace est maintenant utilisée pour présenter le Canot de l’Empereur avec un système de miroir qui permet aussi d’en voir l’intérieur.
Le canot (18.8m de long pour 3.8m de large et 5m de hauteur) a été construit pour la visite de Napoléon Ier à Anvers en 1810. Il a été amené à Brest à la chute du premier empire (1804-1814), et a servi à la visite de Napoléon III à Brest en 1858. Lors de sa visite à Brest, Napoléon III décide de développer davantage la marine à Brest et notamment l’agrandissement du plateau des Capucins où se trouvait l’arsenal de Brest, lieu de construction et de réparation des bateaux. En 1943 il a été décider de transporter par train le Canot au Musée de la Marine de Paris pour éviter qu’il ne soit détruit par les bombardements. Après 75 ans, ce symbole de la marine française est ramené à Brest et est restauré avant d’être exposé au public aux ateliers du plateau des Capucins, symbole de la construction navale brestoise.
Biodiversité des rames du Canot.
« LN », les armoiries de Louis Napoléon Bonaparte
Brest – vue vers la rade, depuis le téléphérique qui mène du plateau des Capucins au centre ville de Brest – port militaire au premier plan, puis pont levant de Recouvrance, le château de Brest sur la gauche et le quartier de Recouvrance sur la droite.
Brest – vue sur les cales de radoub du port militaire, depuis le téléphérique.

Bretagne – le phare du Petit Minou

Journée bien ventée et marée montante, c’est l’idéal pour admirer les vagues!
Le phare du Petit Minou a été allumé en 1848 et automatisé en 1989, il guide les bateaux vers l’entrée du port de Brest. À côté du phare se trouve les ruines d’un ancien sémaphore de la marine nationale.
Vue sur les vagues qui déferlent vers la plage du Minou. De cette plage partait l’un des premiers câbles télégraphiques reliant l’Europe aux États-Unis, mis en service en 1869.

Bretagne – Côte Nord près de l’Aber Wrac’h

Penn Énez – vue sur l’île Cézon et son fort.
Penn Énez
Plage de Sainte-Marguerite – kitesurfs.
Plage de Sainte-Marguerite – planches à voile et kitesurfs.
Vol de mouettes rieuses.
Des oies bernaches! Dans le Nord-Est des États-Unis il y en a partout, mais en Bretagne c’est plus rare.

Paris – le jardin des plantes

Exposition (illuminée la nuit) de faune et flore fossile au Jardin des Plantes, dernier passage à Paris pour voir quelques copains et prendre l’avion pour retourner aux États-Unis.
Drimétrodons derrière les fougères

Retour aux États-Unis

Les porte-containers attendent de pouvoir entrer au port de New York City. Mon dernier vol avant d’arriver à destination.

Sept 27 – Oct 3 – Semaine à Philly

À partir de cette fois-ci, j’ai pris la résolution d’aller à Philadelphie en train. C’est plus écologique, je peux travailler (ou me reposer) dans le train, je n’ai pas besoin de payer le parking en ville pour une semaine, et en plus la gare est juste à côté du campus. Que des avantages! Pendant la semaine de travail, je n’ai pas le temps d’explorer la ville, mais je teste les restaurants et food trucks installés dans le quartier (voir carte de Philadelphie).

La fondation Barnes

Ce weekend je reste à Philadelphie pour visiter la ville. Chaque premier vendredi du mois, la fondation Barnes organise un concert dans le hall du musée. Je m’y rends avec Dan et Katherine. La première partie est jouée par une harpiste du Curtis Institute of Music. Le Black Pearl Chamber Orchestra prend place sur la scène en deuxième partie avec un programme de morceaux de Beethoven. L’orchestre est dirigé par Jeri Lynne Johnson, compositrice et cheffe d’orchestre, qui fonda cet orchestre pour regrouper des musiciens d’origines ethniques et sociales diverses.

Lors de cette soirée musicale, le musée est aussi ouvert à la visite. Je profite de l’entracte, pour voir la collection Barnes, qui regroupe entre autres des oeuvres de Renoir, Cézanne, Matisse, Picasso, Van Gogh, et Modigliani. Ces artistes, aujourd’hui mondialement connus, n’étaient pas nécessairement connus et reconnus à l’époque de l’achat des œuvres par Albert C. Barnes. La collection réunit aussi de l’art africain, des céramiques native-américaines, des antiquités grècques, du mobilier de style Pennsylvanien germanique, et des ferroneries décoratives. Le collectionneur rassembla les oeuvres et objets de 1912 à 1951 et les exposa dans sa maison en formant des « ensembles », qui peuvent être constitués d’objets d’époques, d’origines, et de styles totalement différents et sont organisés en fonction de leur lignes, couleurs, et formes. La maison Barnes était située dans les environs de Philadelphie et Albert C. Barnes souhaitait que les objets de sa collection restent placés comme il l’avait lui-même déterminé. Lors du tranfert de la collection dans les locaux actuels du musée, l’agencement et la taille des pièces a été reproduit à l’indentique et les objets replacés selon les ensembles d’origine.

Le musée abrite également une exposition temporaire sur l’œuvre de Suzanne Valadon (1865-1938). Peintre française, son visage est connu à travers les tableaux de Pierre-Auguste Renoir et Henri Toulouse-Lautrec qui la choisirent comme model. Sa carrière de peintre a été encouragée par Edgar Degas et elle vivait de sa peinture, ce qui était très rare pour une femme à cette époque. Elle représente surtout des portraits et des nus aux couleurs vives et aux traits francs. Sa notoriété a été éclipsée face à celle de son fils, Maurice Utrillo. Nous finissons l’exposition au son de la symphonie no3 de Beethoven et la soirée à la pizzeria Vetri, à deux pas du musée.

Le centre-ville de Philadelphie

Cyrus me rejoint le samedi matin pour qu’on explore le centre-ville ensemble. On déambule donc dans la ville toute la journée, entre la mairie, le Terminal Market où nous faisons une pause déjeuner, et les lieux et objets historiques: le hall de la Constitution et la Liberty Bell. Suite de la visite en photos.

Musiciens sur le Rittenhouse Square, proche de notre logement.

Vers la mairie (City Hall)

Moineaux de rafraichissant dans les fontaines face à la mairie
Place devant la mairie (mairie sur la droite, non visible)
Manifestation pour le droit à l’avortement devant la mairie. Cette manifestation est une réaction aux lois qui ont été récemment adoptées au Texas et qui réduisent les droits à l’avortement. Le gouverneur de Pennsylvanie est un démocrate, mais l’état de Pennsylvanie est majoritairement républicain en dehors de l’agglomération de Philadelphie. Les manifestants craignent une réduction de leurs droits aussi en Pennsylvanie.
Market Street National Bank – bâtiment de style Art Déco.
Temple franc-maçon
Statue devant le temple des franc-maçons.

Reading Terminal Market

Entrée du marché couvert Reading Terminal Market
Dans le marché couvert Reading Terminal Market – des tables ont été installées entre les échoppes pour que les gens puissent manger sur place. Aux heures d’afflence, il faut avoir l’oeil affuté et être rapide pour avoir un place assise! Ayant trouvé une baguette, du fromage et du jambon, nous mangeons un sandwich à la française!
Dans le marché couvert Reading Terminal Market

La Liberty Bell

La Liberty Bell a été fondue en 1751, pour célébrer le cinquantenaire de la constitution de Pennsylvanie. Située initialement dans la tour d’Independance Hall, elle a notamment sonné avant la première lecture publique de la Déclaration d’Indépendance, le 8 juillet 1776. À partir de ce moment, la Liberty Bell est devenue un symbole de liberté et d’unité, malgré l’esclavage des africains américains toujours en vigueur à cette époque et l’interdiction du vote aux femmes. La cloche avait cependant un défaut de fabrication. Une fissure s’est formée après quelques années, et malgré des réparations successives, elle a définitivement cessé de sonner en 1846. Les mouvement défendant le droit de vote des femmes et les mouvements pour les droits civics se sont ensuite servi des symboles portés par la Liberty Bell pour revandiquer leurs droits, le mutisme de la cloche symbolisant leur absence de voix dans les prises de décisions politiques du pays.

Queue pour accéder à la Liberty Bell
Independence Hall – lieu où les textes de la Déclaration d’Indépendance (4 juillet 1776) et la Constitution des États-Unis (17 septembre 1787) ont été débattus et signés.
Independence Hall
Declaration House – Thomas Jefferson a résidé dans cette maison avec son esclave Robert Hemings, pendant les deux semaines qui lui pris la rédaction de la Déclaration d’Indépendance.

Soirée vers le quartier de Chinatown

Peintures murales proche du quartier de Chinatown.
Petite bière avant le dîner au Far East Descendant
Chinatown – sur le chemin du retour vers l’appartement, après avoir mangé des ramens à Terakawa Ramen.

Visite du musée Rodin

Après l’histoire, le dimanche matin, c’est l’art! Nous retournons tout proche de la Fondation Barnes, pour visiter le musée Rodin, devant lequel médite un imposant Penseur. Dans le jardin du musée on retrouve également certains des bronzes les plus connus comme les Bourgeois de Calais. À l’entrée, on fait face à l’imposante Porte de l’Enfer, dont plusieurs sculptures exposées à l’intérieur du musée ont servi à la réalisation.

Musée Rodin vu du jardin

Visite du Campus

Avant de rentrer à Germantown, nous passons faire un tour sur le campus de l’université. Une imposante sculpture se trouve non loin du bâtiment où je travaille. Elle a été réalisée par Claes Oldenburg (1929-) et Coosje van Bruggen (1942-2009). Les artistes ont proposé cette représentation d’un bouton cassé, argant qu’il manquerait un bouton à la sculpture de Benjamin Franklin (le fondateur de l’Université de Pennsylvanie) située non loin de là. La légende dit que le bouton se serait détaché du veston de Benjamin Franklin lorsque celui-ci se serait assis, et aurait roulé jusqu’à l’emplacement de la statue où il se serait cassé.

Split Button (Claes Oldenburg & Coosje van Bruggen) – 1981.