March – Oiseaux et jardinage

Oiseaux

Début mars, nous avons installé une petite mangeoire sur le balcon. On a rapidement eu quelques habitués. Voici quelques photos. Nous avons au moins deux couples de Roselins familiers (House Finch) qui viennent presque quotidiennement, et plus rarement un Junco ardoisé (Dark-eyed Junco) et un Cardinal rouge (Northern Cardinal). Une fois nous avons aussi eu une Tourterelle triste (Mourning Dove). Les liens redirigent vers les photos de Laetitia, qui sont bien meilleures!

Au passage, je vous présente également le Grand Héron (Great Blue Heron) posté à proximité de la hutte du castor au Lake Churchill,.

Plantes aromatiques

Mi-mars je me lance dans un autre projet, faire pousser des plantes aromatiques! J’ai trouvé une jardinerie à 15-20 minutes de chez nous où j’ai pu acheter mes petites plantes et avoir des conseils. Malheureusement notre appartement est exposé au Nord-Nord-Est, l’ensoleillement vital à mes petites plantes ne sera donc pas optimal, mais je reste optimiste! On m’a conseillé de commencer avec quelques plants pour tester si les conditions conviennent à la croissance de mes plantes aromatiques. J’ai donc maintenant deux pots, l’un avec persil, menthe et basilic, et l’autre avec thym et romarin. Je les ai placés à la meilleure fenêtre de notre logement et mes plants ont presque deux heures de soleil chaque matin. Dans quelques semaines, je pourrai les mettre sur le balcon avec les oiseaux!

Mar 6 – Little Seneca Lake

Aujourd’hui ça sent le printemps, il ne fait plus aussi froid que les jours précédents et le soleil est radieux. C’est l’occasion d’aller découvrir un autre lac, le Little Seneca Lake, qui fait partie de la même série que le Churchill Lake autour duquel on se balade régulièrement. Le little Seneca Lake est beaucoup plus grand et a un contour très sinueux. Le chemin qui serpente dans les bois suit le contour de la berge Sud-Ouest du lac, un peu en retrait. Depuis le parking, avant même de commencer à marcher, nous avons observé un groupe de vautours qui sont potentiellement des urubus noirs (black vultures).

Little Seneca Creek
Bras du Little Seneca Lake

Fev 3 – Le castor!

Il fait toujours bien froid et la neige qui est tombée il y a quelques jours n’a pas beaucoup fondu. En fin d’après-midi après le travail, on décide de se dégourdir les jambes autour du Lake Churchill bien emmitouflés. À ces températures le port du masque est plutôt le bienvenu! Entre le bonnet et le masque recouvert de l’écharpe, seuls les yeux sont visibles!

Les jours sont encore courts et on termine souvent notre balade à la nuit tombée. Aujourd’hui c’est aussi le cas, on arrive au barrage du lac, qui marque à peu près la moitié de notre itinéraire, après le coucher du soleil. Quelqu’un est arrêté à l’une des extrémités du barrage avec un chien et semble observer quelque chose dans l’eau à l’un des rares endroits où le lac n’est pas gelé. Lorsqu’on s’approche, on ralentit et il nous montre… un castor! Incroyable! À seulement quelques mètres de nous en train de grignoter des branchages, et n’ayant pas l’air de s’inquiéter, ni de notre présence, ni de celle du chien. On l’observe quelques minutes, puis il plonge. Je n’ai plus froid, je suis ravie!

Mais ce n’est pas tout. Le chemin que nous suivons se dirige vers la hutte du castor, que nous avions déjà repérée il y a plusieurs mois. Les nombeuse souches d’arbre taillées en pointe comme des crayons nous indiquaient aussi la présence d’un castor actif dans le voisinage. On s’aperçoit rapidement que le castor nage dans la même direction que nous et on s’arrête à nouveau pour l’observer.

C’est là qu’il décide de sortir sur la berge, il grimpe entre les arbustes et il va traverser notre chemin à environ 1 ou 2 mètres de nous lorsqu’il s’aperçoit de notre présence et s’immobilise. Nous faisons de même pour ne pas l’effrayer, tout en le photographiant. N’ayant que mon téléphone et très peu de luminosité, les photos ne sont pas extraordinaires, mais ont le mérite d’immortaliser cette rencontre!

Après quelques minutes à se toiser, le castor ne nous perçoit plus comme un danger et poursuit son chemin pour aller ronger le tronc d’un petit arbrisseau. Pendant ce temps nous l’observons, tandis que plusieurs personnes passent sur le chemin sans voir l’animal.

Une fois qu’il a coupé l’arbrisseau, ce qui a pris seulement quelques minutes, le castor retraverse le chemin devant nous en trainant sa branche, redescend jusqu’au lac et amène la branche jusqu’à son terrier. Bon appétit!