La conférence proposait une excursion le dimanche matin dans deux oasis, je me suis donc inscrite. Notre petit groupe est parti tôt pour avoir le temps d’explorer Andreas Canyon et Palm Canyon avant les heures les plus chaudes de la journée. Ces deux canyons sont sur des territoires appartenant aux Indiens Cahuilla, qui prennent soin de conserver les lieux à l’état naturel.
Andreas Canyon
Source d’eau chaude
Plus on remonte la vallée dans le canyon plus l’ombre se fait rare et la végétation rase. D’après notre guide la maison en haut à droite derrière les palmiers a été construite par une riche famille et l’avancée arrondie est une piscine, en plein désert… En bas à gauche c’est un refuge du temps des chercheurs d’or. Le niveau de vie n’était visiblement pas le même.Nous voilà sur le chemin au-dessus du canyon.
Le massif du Mont San Jacinto au-dessus de la palmeraie.
Il commence à faire bien chaud. Dès qu’on s’éloigne de l’oasis la végétation est beaucoup plus rase. Il y a quelques années il y a eu des inondations dans la région et le printemps suivant tous les cactus étaient en fleur.Descente au-dessus du canyon.
Cactus, environ 1,80m de haut
Vue vers les montagnes du Joshua Tree National Park de l’autre côté de la Coachella Valley
Palm canyon
La roche fendue, sur la route entre Andreas et Palm Canyon.Vue sur Palm Canyon avant d’y descendre par un petit chemin escarpé.
Arche formée par une racine de palmier
Source d’eau chaude (30-40 degrés celcius)Source d’eau chaude, régulièrement des bulles de CO2 remontent à la surface.
Rayons de miel à l’ombre dans une fracture de la roche
Une libellule au-dessus de la rivière
La rivière qui irrigue l’oasis de Palm Canyon
Cet article fait partie d’une série d’articles sur mon séjour à Palm Springs en Californie. Quelques jours après la conférence je suis allée faire une randonnée dans des canyons asséchés (du moins en cette saison): le Ladder Canyon et le Painted Canyon.
Pour aller de Boston à Palm Springs, il n’y a pas de vol direct. Premièrement j’ai failli rater mon avion à Boston parce que j’ai mis 3h à aller de Worcester à Boston au lieu d’une heure (ou maximum 2h lorsqu’il y a beaucoup de trafic). Ensuite j’ai eu un changement à Dallas (Texas). Palm Springs étant dans le Sud de la Californie, j’ai survolé une partie du Texas, le Nouveau Mexique et l’Arizona. Et pour résumer: c’est aride! Voyez vous-mêmes!
Les seuls endroits un peu verts sont irrigués artificiellement pour l’agriculture.On voit les emplacements d’anciens champs, dès qu’il n’y a plus d’irrigation artificielle, le désert reprend le dessus.Arrivée à Palm Springs
L’aéroport de Palm Springs est un peu déconcertant (surtout pour une bretonne). C’est un aéroport en plein air, sauf pour le contrôle de sécurité et les salles d’embarquement. Voici le « hall » de l’aéroport:
Je suis restée lézarder en regardant le coucher de soleil avant de prendre mon vol retour.
Centre de conférences
Comme j’avais prévu de rester quelques jours après la conférence, j’avais loué un petit appartement dans une résidence juste à côté du centre de conférences. La résidence avait une piscine, bien agréable pour se rafraichir le soir. Pendant mon séjour la température grimpait au-dessus de 30 degrés dès le lever du soleil et au-dessus de 40 degrés tous les après-midis. Tous les bâtiments sont donc climatisés (un peu trop parfois) et les seules plantes capables de pousser sont les palmiers et les cactus dans les endroits irrigués naturellement ou artificiellement. Une bonne partie des gens que j’ai rencontrés à la conférence sont sensibles aux questions de changement climatique et notre conclusion a été que ce fonctionnement (climat chaud et aride + climatisation) n’est vraiment pas viable!
Avant le lever du soleil… dans la journée…… et après le coucher du soleil.En face du centre de conférencesPremier jour de workshop, pause de 5 minutes à l’ombre vers midi, c’est comme dans un sauna!
Vue sur Palm Springs depuis les montagnes à l’Ouest de la ville
J’ai en fait visité la ville après la conférence. Palm Springs est localisée dans la Coachella valley, orientée Nord-Ouest Sud-Est. Cette vallée forme une aire de verdure entre deux chaines de montagnes arides et avec la Salton Sea, qui est en fait un grand lac, au Sud. Étant donné les températures pendant la journée j’essaie de sortir tôt le matin.
Lever du soleil du côté du Joshua Tree National ParkVue vers le Sud-Est
La Californie est l’un des états les plus progressistes des États-Unis avec une politique forte de développement des energies renouvelables. Les fermes de panneaux solaires et d’éoliennes se sont multipliées ces dernières années. Utiliser des énergies renouvelables pour la production d’électricité a évidemment de multiples avantages. Cependant, un des inconvénients des infrastructures dépendant du soleil et du vent, c’est l’arrêt ou la diminution de la production pendant la nuit.
La Californie a aussi de nombreuses ressources géothermiques (d’où la localisation de la conférence!). La géothermie a ses inconvénients, par exemple la production d’électricité avec l’énergie géothermique rejette du CO2 en quantités variables en fonction du contexte géologique, mais dans la plupart des cas en quantités moindres que les centrales à charbon ou à gaz naturel. L’avantage de la géothermie par rapport à l’énergie solaire ou éolienne est qu’il n’y a pas de différence de production entre le jour et la nuit et que l’espace nécessaire est bien moindre par unité de production d’électricité. La zone au Sud de la Salton Sea, dans laquelle je suis allée après la conférence, est très prometteuse pour le développement de l’énergie géothermique en Californie.
Vue sur les fermes d’éoliennes au Nord de la villeVue sur les fermes d’éoliennes avec en arrière plant les montagnes de la San Bernardino National Forest
Petit tour dans la ville
Ruelle à l’ombre à coté d’un restaurantDe nouveaux moteurs dans des anciens modèles de voituresDes bâtiments bas, de larges rues, des palmiers, et des montagnes en arrière plan, voici Palm Springs!
Musée d’art contemporain
Le dernier jour à Palm Springs j’avais décidé de visiter le musée de l’aviation dont tout le monde parlait en bien. Mais arrivée sur le parking j’ai vu toutes ces références aux guerres du Vietnam, de Corée, d’Iraq… Et j’ai changé d’avis pour aller visiter le musée d’art contemporain et le musée de l’architecture et du design.
Sculpture de chouette de Picasso
Sculpture d’Henry Moore
À la sortie du musée, des sculptures de bébés géants
Le musée d’architecture et du design est un tout petit musée (une pièce) qui présente des expositions temporaires. J’y ai découvert Barbara Stauffacher Solomon, une artiste qui a beaucoup influencé le design des années 70 en créant une nouvelle façon de décorer les bâtiments avec des grandes formes géométriques de couleurs vives.
Parterre de cactus devant le musée d’architecture
Cet article fait partie d’une série d’articles sur mon séjour à Palm Springs en Californie.
Cette année, la conférence annuelle du Geothermal Resources Council se passe à Palm Spring en California. Comme la géothermie est une énergie renouvelable qui nous intéresse pour les projets de direct air capture, j’ai décidé de m’inscrire à cette conférence pour en apprendre davantage sur le sujet. La candidature à la conférence a été un peu stressante et chaotique puisque je me suis rendue compte 4 jours avant la date limite qu’il fallait soumettre un article court et non un résumé… Mais bon, puisque je vous raconte mon séjour à la conférence c’est que tout est rentré dans l’ordre.
Au cours de cette conférence, j’ai eu la chance de partiper à un workshop sur les systèmes géothermiques améliorés, à la conférence de géothermie en elle-même, et à un camp de terrain sur la géothermie dans l’Imperial Valley, entre la Salton Sea et le Mexique. Ensuite j’ai pris quelques jours pour explorer les environs.
Ceci est une série de 6 articles sur mon voyage à Palm Springs et ses environs, en Californie. Les photos ne sont pas systématiquement dans l’ordre chronologique, mais plutôt classées par thématiques: