J’ai enfin réussi à avoir un rendez-vous à l’ambassade pour obtenir un nouveau visa. Je peux donc rentrer en France après deux ans sans quitter les États-Unis. Je reste environ un mois, la majorité du temps en Bretagne avec quelques passages sur Paris. Ça m’a fait très plaisir de revoir la famille et les copains. Et pour ceux que je n’ai pas pu voir cette fois-ci, j’espère que je pourrai vous voir la prochaine fois! Petit tour en photos (il y a beaucoup de photos de la mer, je n’ai pas pu m’empêcher…).
Voyage Washington DC – Paris
Paris – visa et expositions
Bretagne – Brignogan
Paris et Champdivers – visites aux copains
Déambulations dans le quartier de Saint-Germain-des-prés et chocolat chaud aux « Deux Magots » avant de rejoindre les copains au bar « Bonjour Madame ».Passage cour du Commerce Saint-AndréPassage Cour du Commerce-Saint-AndréQuais de Seine – depuis deux ans, il y a eu des changement à Paris, notamment beaucoup plus de vélos!Journée parisienne culturelle avec Myriam – on commence par l’exposition Anni et Josef Albers au musée d’Art Moderne de Paris. Anni (1899-1994) et Josef (1888-1976) Albers sont deux artistes qui ont commencé leur carrière au Bauhaus (Weimar, Allemagne) dans les années 1920 et émigrent aux États-Unis en 1933 où ils enseignent l’art et le design au Black Mountain College (Asheville, Caroline du Nord) et continuent de développer leur art, dont le travail sur la couleur de Josef Albers à travers « Homages to the Square » et le travail sur les tissus de Anni Albers. On passe aussi rapidement à l’exposition sur la céramique « Les Flammes » avant de déguster un burger à The Frog sur le Cour Saint-émilion et son plafond de parapluies illuminés, puis de visionner le dernier film de Pedro Almodovar « Parallel Mothers ».
Bretagne – Gouesnou
Gouesnou – de nouvelles voisines!À Brest, on a un des meilleurs chocolatiers de France à « Histoire de Chocolat », alors quand on est à la maison, on en profite! Joyeux Anniversaire!
Bretagne – Quimper
La cathédrale vue depuis la rue Kéréon.Le Lougre de l’Odet amarré sur les quais de l’Odet.Quais de l’Odet avec vue sur la cathédrale.
Bretagne – les Kanndis
Kanndi du Fers (Saint-Thégonnec) – les kanndis (ou kandis) servaient à blanchir le lin. Cette industrie, qui a prospéré dans la région du Léon entre le XVe et XVIIIe siècle, produisait plus de 10,000 km de toile de lin blanc par an qui était en partie exportée vers l’Angleterre et l’Espagne par les ports de Morlaix et Landerneau. Les traces de centaines de kanndis ont été retrouvées dans la région, le Kanndi du Fers étant l’un des mieux préservés.Kanndi du Fers (Saint-Thégonnec) – les fils de lin étaient enduits de cendre de hêtre avant d’être trempés dans de grandes auges (à gauche) remplies d’eau chaude (cheminée sur la droite). L’auge est en deux parties pour pouvoir être vidangée.Kanndi du Fers (Saint-Thégonnec) – Ces ateliers de blanchisserie étaient toujours situés près d’une rivière ou une source dont une partie du cours était détourné pour passer dans la maison par un canal en pierre de schiste. Les fils de lin y étaient rincés après chaque étape de blanchissage. Les pierres plates placées en travers du canal servaient à égoutter les fils de lin. Le lin était ensuite étalé dans un champ pour finir de sécher et de blanchir au soleil. Le lin était semé vers la mi-avril et récolté trois mois plus tard. Le travail de blanchissage des fibres de lin prenait encore environ trois mois avant que le fil puisse être tissé à l’automne.Notre balade se poursuit dans le bois de hêtres à proximité du kanndi.Village abandonné à Le Coat Toulzac’h – quelques panneaux explicatifs renseignent sur la fonction des bâtiments.Village abandonné à Le Coat Toulzac’h – la date de construction de la maison est gravée sur les pierres de l’angle de la maison (1861).Église de Saint-Thégonnec au coucher du soleil avec un imposant ossuaire très ornementé sur la gauche. La construction de nombreux enclos paroissiaux comme celui-ci a été financé par les profits de l’industrie du lin.
Bretagne – rade de Brest
Pont de l’Iroise (entre Brest et la presqu’île de Plougastel) vu depuis le Pont Albert Louppe, communément appelés « Le Pont de Plougastel » et « Le vieux Pont de Plougastel » – vue vers la rivière de l’Élorn.Brest et la rade de Brest vues depuis le Pont Albert Louppe.Bateau naviguant vers la rade de Brest.La rade de Brest et le goulet (ouverture de la rade sur l’océan Atlantique).
Bretagne – Pointe de Corsen
Vue sur l’Atlantique depuis la Pointe de Corsen – le lieu le plus à l’Ouest de la France continentale.Vue depuis la pointe du Corsen, on aperçoit l’archipel de Molène à l’horizonPointe de Corsen et station SNSM du Cross Corsen (arrière plan à droite)Plage de CorsenPlage du Corsen – un baigneur!Plage du Corsen – les baigneurs sortent de l’eau.Pointe de Corsen – le lieu le plus à l’Ouest de la France continentale – New York, Paris, des noms familiers!Joyeux Noël!Gouesnou – maison très décorée à l’occasion des fêtes de fin d’année.Gouesnou – maison très décorée à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Brest – le canot de l’empereur
Les ateliers du plateau des Capucins ont été réaménagés récemment pour créer un espace collectif de culture et de loisir avec une médiathèque, où nous sommes allés voir une exposition sur le photographe Gilles Caron qui photographie aussi bien le monde du spectacle que la guerre, une salle d’escalade, où Thomas et moi avons monté quelques voies, et un grand espace où se croisent skates, rolleurs et patinettes. Une partie de cet espace est maintenant utilisée pour présenter le Canot de l’Empereur avec un système de miroir qui permet aussi d’en voir l’intérieur.Le canot (18.8m de long pour 3.8m de large et 5m de hauteur) a été construit pour la visite de Napoléon Ier à Anvers en 1810. Il a été amené à Brest à la chute du premier empire (1804-1814), et a servi à la visite de Napoléon III à Brest en 1858. Lors de sa visite à Brest, Napoléon III décide de développer davantage la marine à Brest et notamment l’agrandissement du plateau des Capucins où se trouvait l’arsenal de Brest, lieu de construction et de réparation des bateaux. En 1943 il a été décider de transporter par train le Canot au Musée de la Marine de Paris pour éviter qu’il ne soit détruit par les bombardements. Après 75 ans, ce symbole de la marine française est ramené à Brest et est restauré avant d’être exposé au public aux ateliers du plateau des Capucins, symbole de la construction navale brestoise. Biodiversité des rames du Canot.« LN », les armoiries de Louis Napoléon BonaparteBrest – vue vers la rade, depuis le téléphérique qui mène du plateau des Capucins au centre ville de Brest – port militaire au premier plan, puis pont levant de Recouvrance, le château de Brest sur la gauche et le quartier de Recouvrance sur la droite.Brest – vue sur les cales de radoub du port militaire, depuis le téléphérique.
Bretagne – le phare du Petit Minou
Journée bien ventée et marée montante, c’est l’idéal pour admirer les vagues!Le phare du Petit Minou a été allumé en 1848 et automatisé en 1989, il guide les bateaux vers l’entrée du port de Brest. À côté du phare se trouve les ruines d’un ancien sémaphore de la marine nationale.Vue sur les vagues qui déferlent vers la plage du Minou. De cette plage partait l’un des premiers câbles télégraphiques reliant l’Europe aux États-Unis, mis en service en 1869.
Bretagne – Côte Nord près de l’Aber Wrac’h
Penn Énez – vue sur l’île Cézon et son fort.Penn ÉnezPlage de Sainte-Marguerite – kitesurfs.Plage de Sainte-Marguerite – planches à voile et kitesurfs.Vol de mouettes rieuses.Des oies bernaches! Dans le Nord-Est des États-Unis il y en a partout, mais en Bretagne c’est plus rare.
Paris – le jardin des plantes
Exposition (illuminée la nuit) de faune et flore fossile au Jardin des Plantes, dernier passage à Paris pour voir quelques copains et prendre l’avion pour retourner aux États-Unis.Drimétrodons derrière les fougères
Retour aux États-Unis
Les porte-containers attendent de pouvoir entrer au port de New York City. Mon dernier vol avant d’arriver à destination.