Voyage vers Palm Springs, CA
Pour aller de Boston à Palm Springs, il n’y a pas de vol direct. Premièrement j’ai failli rater mon avion à Boston parce que j’ai mis 3h à aller de Worcester à Boston au lieu d’une heure (ou maximum 2h lorsqu’il y a beaucoup de trafic). Ensuite j’ai eu un changement à Dallas (Texas). Palm Springs étant dans le Sud de la Californie, j’ai survolé une partie du Texas, le Nouveau Mexique et l’Arizona. Et pour résumer: c’est aride! Voyez vous-mêmes!
L’aéroport de Palm Springs est un peu déconcertant (surtout pour une bretonne). C’est un aéroport en plein air, sauf pour le contrôle de sécurité et les salles d’embarquement. Voici le « hall » de l’aéroport:
Centre de conférences
Comme j’avais prévu de rester quelques jours après la conférence, j’avais loué un petit appartement dans une résidence juste à côté du centre de conférences. La résidence avait une piscine, bien agréable pour se rafraichir le soir. Pendant mon séjour la température grimpait au-dessus de 30 degrés dès le lever du soleil et au-dessus de 40 degrés tous les après-midis. Tous les bâtiments sont donc climatisés (un peu trop parfois) et les seules plantes capables de pousser sont les palmiers et les cactus dans les endroits irrigués naturellement ou artificiellement. Une bonne partie des gens que j’ai rencontrés à la conférence sont sensibles aux questions de changement climatique et notre conclusion a été que ce fonctionnement (climat chaud et aride + climatisation) n’est vraiment pas viable!
Vue sur Palm Springs depuis les montagnes à l’Ouest de la ville
J’ai en fait visité la ville après la conférence. Palm Springs est localisée dans la Coachella valley, orientée Nord-Ouest Sud-Est. Cette vallée forme une aire de verdure entre deux chaines de montagnes arides et avec la Salton Sea, qui est en fait un grand lac, au Sud. Étant donné les températures pendant la journée j’essaie de sortir tôt le matin.
La Californie est l’un des états les plus progressistes des États-Unis avec une politique forte de développement des energies renouvelables. Les fermes de panneaux solaires et d’éoliennes se sont multipliées ces dernières années. Utiliser des énergies renouvelables pour la production d’électricité a évidemment de multiples avantages. Cependant, un des inconvénients des infrastructures dépendant du soleil et du vent, c’est l’arrêt ou la diminution de la production pendant la nuit.
La Californie a aussi de nombreuses ressources géothermiques (d’où la localisation de la conférence!). La géothermie a ses inconvénients, par exemple la production d’électricité avec l’énergie géothermique rejette du CO2 en quantités variables en fonction du contexte géologique, mais dans la plupart des cas en quantités moindres que les centrales à charbon ou à gaz naturel. L’avantage de la géothermie par rapport à l’énergie solaire ou éolienne est qu’il n’y a pas de différence de production entre le jour et la nuit et que l’espace nécessaire est bien moindre par unité de production d’électricité. La zone au Sud de la Salton Sea, dans laquelle je suis allée après la conférence, est très prometteuse pour le développement de l’énergie géothermique en Californie.
Petit tour dans la ville
Musée d’art contemporain
Le dernier jour à Palm Springs j’avais décidé de visiter le musée de l’aviation dont tout le monde parlait en bien. Mais arrivée sur le parking j’ai vu toutes ces références aux guerres du Vietnam, de Corée, d’Iraq… Et j’ai changé d’avis pour aller visiter le musée d’art contemporain et le musée de l’architecture et du design.
Le musée d’architecture et du design est un tout petit musée (une pièce) qui présente des expositions temporaires. J’y ai découvert Barbara Stauffacher Solomon, une artiste qui a beaucoup influencé le design des années 70 en créant une nouvelle façon de décorer les bâtiments avec des grandes formes géométriques de couleurs vives.
Cet article fait partie d’une série d’articles sur mon séjour à Palm Springs en Californie.