Mar 6 – Little Seneca Lake

Aujourd’hui ça sent le printemps, il ne fait plus aussi froid que les jours précédents et le soleil est radieux. C’est l’occasion d’aller découvrir un autre lac, le Little Seneca Lake, qui fait partie de la même série que le Churchill Lake autour duquel on se balade régulièrement. Le little Seneca Lake est beaucoup plus grand et a un contour très sinueux. Le chemin qui serpente dans les bois suit le contour de la berge Sud-Ouest du lac, un peu en retrait. Depuis le parking, avant même de commencer à marcher, nous avons observé un groupe de vautours qui sont potentiellement des urubus noirs (black vultures).

Little Seneca Creek
Bras du Little Seneca Lake

Fev 12 – Immatriculation Maryland

Lorsque Cyrus a trouvé son travail à Germantown (Maryland) et que j’ai changé d’université pour rejoindre l’université de Pennsyvanie, j’avais décidé de déménager temporairement avec Cyrus, puis de redéménager assez rapidement à Philadelphie pour aller travailler dans mon nouveau labo. Je pensais donc éviter une bonne partie des tâches administratives du Maryland pour m’en occuper uniquement à mon arrivée en Pennsylvanie. Mais ce déménagement temporaire s’est avéré beaucoup plus long qu’initialement prévu.

J’ai donc dû refaire mon permis de conduire pour obtenir un permis de conduire du Maryland en octobre dernier car mon permis de conduire du Massachusetts expirait à ce moment-là. Par contre pour renouveler la carte grise de la voiture, j’ai laissé trainer, en me disant que j’allais m’occuper des changements à l’expiration de mon assurance voiture… Mauvaise idée! Pour résilier mon assurance voiture du Massachusetts (qui n’opère pas dans le Maryland), il fallait que je prouve que j’avais transféré ma carte grise dans le Maryland. J’ai donc réservé le premier rendez-vous possible pour le transfert de ma carte grise… un mois et demi plus tard, pour apprendre que le rendez-vous ne pourrait pas avoir lieu et était repoussé d’un autre mois-et-demi. Faut pas être pressé! À un moment j’ai pensé que j’aurais redéménagé avant de me rendre à ce fameux rendez-vous!

Trois mois plus tard, me voilà avec en main ma nouvelle carte grise de l’état du Maryland et mes nouvelles plaques d’immatriculation. Je m’arme donc de mon tourne-vis pour changer mes plaques sur le parking de la résidence. C’est un peu étrange, ça donne l’impression d’être en train de voler sa propre voiture en plein jour, à la vue de tous!

Fev 3 – Le castor!

Il fait toujours bien froid et la neige qui est tombée il y a quelques jours n’a pas beaucoup fondu. En fin d’après-midi après le travail, on décide de se dégourdir les jambes autour du Lake Churchill bien emmitouflés. À ces températures le port du masque est plutôt le bienvenu! Entre le bonnet et le masque recouvert de l’écharpe, seuls les yeux sont visibles!

Les jours sont encore courts et on termine souvent notre balade à la nuit tombée. Aujourd’hui c’est aussi le cas, on arrive au barrage du lac, qui marque à peu près la moitié de notre itinéraire, après le coucher du soleil. Quelqu’un est arrêté à l’une des extrémités du barrage avec un chien et semble observer quelque chose dans l’eau à l’un des rares endroits où le lac n’est pas gelé. Lorsqu’on s’approche, on ralentit et il nous montre… un castor! Incroyable! À seulement quelques mètres de nous en train de grignoter des branchages, et n’ayant pas l’air de s’inquiéter, ni de notre présence, ni de celle du chien. On l’observe quelques minutes, puis il plonge. Je n’ai plus froid, je suis ravie!

Mais ce n’est pas tout. Le chemin que nous suivons se dirige vers la hutte du castor, que nous avions déjà repérée il y a plusieurs mois. Les nombeuse souches d’arbre taillées en pointe comme des crayons nous indiquaient aussi la présence d’un castor actif dans le voisinage. On s’aperçoit rapidement que le castor nage dans la même direction que nous et on s’arrête à nouveau pour l’observer.

C’est là qu’il décide de sortir sur la berge, il grimpe entre les arbustes et il va traverser notre chemin à environ 1 ou 2 mètres de nous lorsqu’il s’aperçoit de notre présence et s’immobilise. Nous faisons de même pour ne pas l’effrayer, tout en le photographiant. N’ayant que mon téléphone et très peu de luminosité, les photos ne sont pas extraordinaires, mais ont le mérite d’immortaliser cette rencontre!

Après quelques minutes à se toiser, le castor ne nous perçoit plus comme un danger et poursuit son chemin pour aller ronger le tronc d’un petit arbrisseau. Pendant ce temps nous l’observons, tandis que plusieurs personnes passent sur le chemin sans voir l’animal.

Une fois qu’il a coupé l’arbrisseau, ce qui a pris seulement quelques minutes, le castor retraverse le chemin devant nous en trainant sa branche, redescend jusqu’au lac et amène la branche jusqu’à son terrier. Bon appétit!