Mar 21-28 – Rock Creek Regional Park

Nous cherchons à diversifier nos lieux de balade à proximité de Germantown. Ce n’est pas les lacs qui manquent. Comme dans le Massachusetts, il y a beaucoup de lacs de barrage pour contrôler les ressources en eau. Le 21 mars, nous sommes donc allés au Lake Needwood et le 28 mars au Lake Bernard Frank, qui sont tous deux situés dans le Rock Creek Regional Park vers Rockville, en direction de Washington DC.

Le lac Needwood ressemble un peu au lac Clopper où nous allons régulièrement. Il fait à peu près la même taille (il faut environ une heure pour en faire le tour à pied) et est aussi très fréquentée, avec de nombreux promeneurs et pêcheurs à la ligne et des aires de pique-nique équipées de barbecues.

Le lac Bernard Frank était largement moins fréquenté. Il faisait moins beau que le week-end précédent et il menaçait de pleuvoir. Mais aussi, il n’était pas possible de faire le tour de lac sans mettre les pieds dans l’eau pour traverser la rivière affluente du lac. Cela n’est pas trop problématique en soi, mais qu’il y avait un peu partout des signes indiquant la présence d’une cyanobactérie toxique et conseillant de ne pas entrer en contact avec l’eau de la rivière et du lac. Nous sommes donc restés sur la berge Nord-Ouest du lac et nous avons fait l’aller retour jusqu’au barrage. Et juste en repartant du parking, une belle averse a nettoyé la voiture!

Dans les bois au-dessus du lac Bernard Frank
Lac Bernard Frank vu de son barrage
Système de contrôle de l’évacuation de l’eau du lac Bernard Frank vu du barrage.

Mar 6 – Little Seneca Lake

Aujourd’hui ça sent le printemps, il ne fait plus aussi froid que les jours précédents et le soleil est radieux. C’est l’occasion d’aller découvrir un autre lac, le Little Seneca Lake, qui fait partie de la même série que le Churchill Lake autour duquel on se balade régulièrement. Le little Seneca Lake est beaucoup plus grand et a un contour très sinueux. Le chemin qui serpente dans les bois suit le contour de la berge Sud-Ouest du lac, un peu en retrait. Depuis le parking, avant même de commencer à marcher, nous avons observé un groupe de vautours qui sont potentiellement des urubus noirs (black vultures).

Little Seneca Creek
Bras du Little Seneca Lake

Fev 3 – Le castor!

Il fait toujours bien froid et la neige qui est tombée il y a quelques jours n’a pas beaucoup fondu. En fin d’après-midi après le travail, on décide de se dégourdir les jambes autour du Lake Churchill bien emmitouflés. À ces températures le port du masque est plutôt le bienvenu! Entre le bonnet et le masque recouvert de l’écharpe, seuls les yeux sont visibles!

Les jours sont encore courts et on termine souvent notre balade à la nuit tombée. Aujourd’hui c’est aussi le cas, on arrive au barrage du lac, qui marque à peu près la moitié de notre itinéraire, après le coucher du soleil. Quelqu’un est arrêté à l’une des extrémités du barrage avec un chien et semble observer quelque chose dans l’eau à l’un des rares endroits où le lac n’est pas gelé. Lorsqu’on s’approche, on ralentit et il nous montre… un castor! Incroyable! À seulement quelques mètres de nous en train de grignoter des branchages, et n’ayant pas l’air de s’inquiéter, ni de notre présence, ni de celle du chien. On l’observe quelques minutes, puis il plonge. Je n’ai plus froid, je suis ravie!

Mais ce n’est pas tout. Le chemin que nous suivons se dirige vers la hutte du castor, que nous avions déjà repérée il y a plusieurs mois. Les nombeuse souches d’arbre taillées en pointe comme des crayons nous indiquaient aussi la présence d’un castor actif dans le voisinage. On s’aperçoit rapidement que le castor nage dans la même direction que nous et on s’arrête à nouveau pour l’observer.

C’est là qu’il décide de sortir sur la berge, il grimpe entre les arbustes et il va traverser notre chemin à environ 1 ou 2 mètres de nous lorsqu’il s’aperçoit de notre présence et s’immobilise. Nous faisons de même pour ne pas l’effrayer, tout en le photographiant. N’ayant que mon téléphone et très peu de luminosité, les photos ne sont pas extraordinaires, mais ont le mérite d’immortaliser cette rencontre!

Après quelques minutes à se toiser, le castor ne nous perçoit plus comme un danger et poursuit son chemin pour aller ronger le tronc d’un petit arbrisseau. Pendant ce temps nous l’observons, tandis que plusieurs personnes passent sur le chemin sans voir l’animal.

Une fois qu’il a coupé l’arbrisseau, ce qui a pris seulement quelques minutes, le castor retraverse le chemin devant nous en trainant sa branche, redescend jusqu’au lac et amène la branche jusqu’à son terrier. Bon appétit!